Description
Expliquer la miséricorde aux enfants est un Dossier numérique Transmettre.
En 2000, le pape Jean Paul II avait donné le nom de « dimanche de la divine miséricorde » au premier dimanche après Pâques. Le pape polonais suivait en cela la demande adressée par Jésus à une religieuse polonaise, sainte Faustine Kowalska (1905-1938). Le message de l’Église sur la miséricorde est de toute importance dans un monde qui semble de plus en plus étranger à l’amour. Ce dossier explique comment en parler aux enfants.
Sommaire d’Expliquer la miséricorde aux enfants
Comprendre la miséricorde
Dieu riche en miséricorde
Marie, Mère de miséricorde
Vivre la miséricorde
Heureux les miséricordieux
La miséricorde, moteur de la vie spirituelle
Heureux les enfants miséricordieux
Les paraboles de la miséricorde
La parabole du fils prodigue verset par verset
Le fils prodigue raconté aux enfants
Saint Jean Paul II médite sur le fils prodigue
La brebis perdue
Questions d’enfants
Le bon berger et ses moutons
Le dimanche de la Miséricorde
Les saints de la miséricorde
Sainte Faustine, messagère de l’amour de Jésus
Le saint Curé d’Ars, apôtre du pardon de Dieu
Les prières à la miséricorde divine
Les prières de sainte Faustine à la miséricorde divine
Extrait de l’introduction
La miséricorde est l’un des fruits de la charité, comme la joie ou la paix. Elle est cette vertu « par laquelle nous aimons Dieu par-dessus toute chose pour Lui même, et notre prochain comme nous-mêmes pour l’amour de Dieu » (Catéchisme de l’Église catholique, n° 1822).
Le mot miséricorde vient du latin miseria, misère et cor, le coeur, signifie « qui a le coeur sensible à la misère de l’autre ». Saint Augustin écrit : « qu’est-ce que la miséricorde sinon une compassion de notre coeur pour la misère d’autrui, qui nous pousse à la secourir si nous le pouvons ? » (Cité de Dieu, IX, 5) Ce ne sont pas les qualités d’autrui qui sont les causes de cette compassion, mais son malheur, sa souffrance ou son manque. « Le plus bel effet de la charité, écrit Bossuet, c’est d’être touché des maux d’autrui… Il faut exercer la miséricorde envers tous ceux qu’on voit souffrir : envers les malades, envers les affligés ; adoucir leurs maux par des paroles de consolation et par de sages conseils, si on ne peut autrement ; leur aider à les porter ; les partager avec eux autant qu’on peut. C’est le plus beau des sacrifices. »